En fin de grossesse et juste après l’accouchement, et ce jusqu’à la première phase de l’allaitement, est créé par tous les mammifères femelles une substance épaisse appelée colostrum.
Le Colostrum est donc le tout premier lait produit par les glandes mammaires de tous les mammifères femelles. C’est un liquide dense qui recèle tant de bienfaits que sa couleur jaune-orangée lui a valu le surnom « d’or liquide ».
Cet extraordinaire cadeau de la nature offre de nombreux trésors au nouveau-né, et ce quelle que soit son espèce (humain, bovin, ovin…) :
– sa teneur en protéines, notamment en immunoglobulines IgG, IgM, IgA et IgE en haute concentration, est 100 fois plus élevée que dans le lait maternel!
– Il est particulièrement riche en vitamines, notamment les vitamines A, E, B12, et contient également des traces de vitamine D et pro-vitamine A (Bêta-carotène, d’où sa couleur)
– Il est aussi riche en nutriments, en sels minéraux et agents anti-infectieux destinés à protéger le bébé.
– Il n’est pas non plus avare d’oligo-éléments, en particulier de sodium, de potassium, de chlore, de cuivre, de soufre, de fer et de zinc
– Il contient de nombreux anti-oxydants, ainsi que des facteurs de croissance
– Il regorge de facteurs immunitaires, tels que les immunoglobulines (IgG), les polypeptides riches en proline (PRP), la lactoferrine, les cytokines, les glycoprotéines, les inhibiteurs de la trypsine (enzyme du suc pancréatique), la lysozyme, les lymphokines, les ologosaccharides et les glycoconjugués….
– Il participe au développement de la flore intestinale du bébé grâce à son apport en lactobacillus bifidus (probiotiques), et facilite ainsi la digestion et l’expulsion du méconium (les premières selles)
– Il contient en revanche très peu de sucre et est moins calorique que le lait maternel.
Intérêt
Vous l’aurez compris, c’est un véritable trésor nutritionnel, qui répond parfaitement aux besoins primaires du petit mammifère qui vient de naitre.
De nombreuse études médicales ont bien entendu été menées, notamment sur le Colostrum issu des bovins et des vertus qu’il pourrait avoir sur l’être humain. Et il en ressort qu’elles sont multiples, et ce dans de nombreux domaines, notamment sur les allergies, les bronchites, les infections du systèmes respiratoires ainsi que celles du système digestif.
Les facteurs de croissance présents dans le colostrum ne vont donc pas simplement venir stimuler la croissance et le développement du nouveau-né, mais ils vont contribuer à accélérer le processus de régénération de la peau, des muqueuses, des muscles, des os, des cartilages et des tissus nerveux !
Il possède ainsi de puissantes vertus cicatrisantes et régénératrices. Il n’y a qu’à le constater, lorsque les mamelons de la jeune maman sont à vif lors des premiers jours d’allaitement, il aide grandement à la cicatrisation !
Au niveau de la peau, il est donc tout indiqué pour :
– la stimulation et la régénération de l’épiderme
– ses propriétés cicatrisantes
– calmer les brûlures légères et autres irritations de la peau
– sur les plaies et inflammations cutanées, tels que les coups de soleil par exemple
– les mycoses, les escarres…
– les lésions dues à la radiothérapie
– les hémorroïdes ou toute autre fissure
La liste n’est pas exhaustive… et par extension, ses extraordinaires propriétés peuvent être appliquées en interne à la régénération d’une sphère digestive en dysbiose, d’un système respiratoire fatigué et/ou fragile, à la stimulation du système immunitaire via les anti-corps qu’il contient, ou à faciliter une digestion difficile…
D’ailleurs certaines recherches ont mis en lumière l’effets des anticorps présents dans le colostrum sur les personnes souffrant de troubles intestinaux inflammatoires tels que la maladie de Crohn ou la rectocolite ulcéreuse. Les anticorps protègent contre certaines souches de bactéries qui ont été impliquées dans les symptômes de maladies auto-immunes.
Bref, son surnom « d’or liquide » n’est définitivement pas usurpé.
Quels produits pour quelle utilisation ?
Cerise sur le gâteau, il n’y a pas de contre-indication particulière à l’utilisation du Colostrum, mis à part une intolérance au lactose dans le cadre d’un usage interne (prise de gélules ou de compléments alimentaires par voie orale). Il n’a pas non plus d’interaction médicamenteuse connue, ni avec la prise d’autres compléments alimentaires (micro-nutrition ou phytothérapie).
Au contraire, il peut être associé à d’autres ingrédients afin d’obtenir des compléments à l’efficacité redoutable!
C’est le cas par exemple du QuantaDigest des laboratoires PhytoQuant, destiné à améliorer le confort digestif. L’extrait sec de Colostrum est ici combiné à des plantes telles que le Fenugrec (qui favorise l’équilibre du pH de l’estomac), le Psyllium (pour son action sur le transit, sa contribution à la digestion et à la vidange gastrique), le Calendula (apaisant du système digestif), l’Achillé Millefeuille et la Réglisse (utilisées ici pour contribuer au confort digestif), et le Carvi (utilisé ici pour ses vertus contre les spasmes douloureux de l’estomac). Le Colostrum est utilisé ici pour ses vertus réparatrices et restructurantes pour le système digestif.
D’ailleurs, les laboratoires PhytoQuant (tout nouveau partenaire SPN) ont une gamme très intéressante de produits contenant du Colostrum, que ce soit en cosmétiques (avec leur gamme Solavie), en compléments alimentaires, notamment pour les troubles digestifs, par voie cutanée avec une gamme après solaire ou de pommades régénératrices, ou enfin par voie buccale, avec un dentifrice sans fluor extrêmement efficace! Bref, de quoi tester et ainsi mesurer toute l’efficacité du Colostrum sous diverses formes…
Pour conclure, je dirais que je n’ai appris quels étaient les bienfaits et les possibles utilisations du Colostrum que dernièrement (grâce au partenariat entre les SPN et PhytoQuant pour être honnête), ce que je trouve dommage, car j’aurais aimé avoir connaissance de ces informations avant…
C’est un produit absolument formidable dont on n’entend pas assez parler à mon sens, et dont les vertus restent encore méconnues du grand public et même des professionnels du bien-être. C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité partager cette découverte récente (pour moi) aujourd’hui, car comme le disait Alain Ducasse :
« On fait notre métier pour délivrer et pour transmettre notre connaissance. Quelque chose qui m’est cher, c’est la transmission du savoir. »
Prenez soin de vous,
Alice Mazuet – Nature & Reflex’
Réflexologue
Praticienne hygiène de vie & Naturopathie
www.natureetreflex.com
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