Bonjour Sarah.
Peux-tu nous en dire un peu plus sur toi et ton parcours ?
J’ai 37 ans, je suis mariée, j’ai 2 enfants de 13 et 8 ans et je suis conseillère en clientèle patrimoniale dans une banque, donc très loin du monde la naturopathie.
J’ai fait des études de droit puis je me suis tournée vers la banque. Cela fait maintenant 17 ans que j’y travaille.
Dans mon métier actuel j’aime le contact avec les clients, l’idée de les découvrir, les accompagner dans les différentes étapes de leur vie et les aider à réaliser leur projet et parfois leur rêve. Mais ce sont parfois des moments de vie plus difficiles et il faut être là aussi.
En reconversion professionnelle, tu es élève chez ADNR formations pour le cursus conseiller en naturopathie. Peux-tu nous parler de ce choix et de tes motivations à rejoindre le monde de la naturopathie ?
Je suis élève dans le cursus conseiller en naturopathie depuis août 2020 et le cursus réflexologue depuis mai 2021. J’ai choisi ADNR et je ne le regrette pas du tout. J’aime cette école, l’équipe pédagogique, leur accompagnement, leurs valeurs et leur idée de la naturopathie moderne et adaptée à la vie d’aujourd’hui. J’aime leur exigence et leur manière de nous amener toujours plus loin dans nos compétences, leur envie profonde de faire de nous des professionnels compétents et reconnus.
J’ai été confrontée à la maladie de mes proches en 2017 et ça a été un vrai tournant dans ma façon d’envisager la vie et surtout notre santé. C’est là que j’ai commencé à m’intéresser à une manière la plus naturelle possible de prendre soin de nous.
Et puis en 2019 j’ai participé au rallye aicha des gazelles du Maroc et à ce moment-là, la prise de conscience a été sur mon avenir professionnel et le besoin de faire quelque-chose qui me ressemble et qui soit en accord avec ce que je voulais transmettre et apporter.
J’aime l’idée que la naturopathie m’apporte toutes ces valeurs et réponde à ces envies de transmission, et surtout j’aime l’idée d’être un partenaire dans la vie des gens et de les accompagner vers le bien-être, vers le fait de prendre soin de soi sans jugement, en toute bienveillance.
Tu es donc en reprise d’études, toujours au travail et avec un projet pour ce mois de janvier ? Explique-nous ton nouveau projet.
Mon projet est l’ouverture d’un cabinet sur Pierrelatte dans la Drôme à compter de janvier 2022.
Je vais y pratiquer la réflexologie, la naturopathie et la sophro-relaxologie.
J’ai envie que ce soit un lieu « cocon » où les gens se sentent bien, détendus et coupés du monde, de leur quotidien pour se consacrer pendant 1h ou 2h simplement à eux. Qu’ils se sentent écoutés, compris et reboostés.
Mon cabinet s’appelle Bulle de vitalité : « bulle » pour symboliser justement le fait de se couper du monde et de se créer sa bulle de bien-être et « vitalité » pour la retrouver, la maintenir et avoir les forces nécessaires pour avancer dans la vie.
J’accueille tous les clients, homme, femme, enfant, personne âgés, avec une spécialisation chez les adolescents avec mon mémoire pour juillet 2022.
Comment se passe l’organisation de tant de projets ?
Le mot clé c’est justement l’organisation.
J’essaie de suivre un planning pour arriver à gérer, d’anticiper quand cela est possible, et de me consacrer pleinement à ce que je fais sans que le reste n’interviennent : quand je suis avec mes enfants j’essaie de l’être pleinement, pareil lorsque je travaille pour l’ouverture de mon cabinet : je suis entrepreneuse à fond…
Soyons honnête c’est parfois plus facile à dire qu’à faire mais je pense que ce qui est le plus important c’est de toujours garder le plaisir de faire les choses pour s’y consacrer pleinement et pour avancer dans le bon rythme.
Et puis il faut aussi s’accorder des moments où tu lâches tout et tu ne fais rien, ne serait-ce qu’une demi-heure pour souffler. Tu n’es plus maman, salariée, compagne, entrepreneuse, naturopathe, tu es juste toi et tu ne penses qu’à toi. Ça peut paraître égoïste mais je pense que c’est nécessaire et que ça aide à se recentrer.
Certaines personnes peuvent avoir peur ou hésiter à se lancer professionnellement en parallèle de leurs études. Que pourrais-tu leur dire ?
Je comprends leurs peurs, je les vis actuellement, mais je pense que c’est une force d’évoluer en alliant la théorie et stage pratique des études et l’expérience de terrain.
Je pense aussi que c’est un plus pour nos clients de leur montrer que notre métier est une évolution permanente de connaissances et d’apprentissages, et qu’ainsi notre manière de les accompagner est de plus en plus riche.
Dans la naturopathie tu es plus ou moins tout le temps en étude puisque notre métier nous impose sans cesse de nous remettre en question et d’approfondir nos connaissances.
Qu’est-ce qui a été (qui est ?) le plus compliqué pour toi ? Où as-tu trouvé les réponses ?
Le plus dur pour moi c’est de me détacher de mes pensées parfois limitantes, de mes peurs et de ce fameux syndrome de l’imposteur. De ne pas me laisser envahir par mes doutes.
L’accompagnement chez ADNR, les stages pratiques et les amies de promo, nous apportent des réponses à nos doutes, nos questions et nous aident à développer notre confiance. C’est un vrai plus d’être si bien entourée.
Ma grande force c’est aussi mes proches : mon conjoint, mes enfants, mes parents, ma famille qui sont un soutien énorme et qui croient en moi.
Et enfin, avec tant de belles opportunités, comment envisages-tu l’avenir ?
L’année 2022 va être l’année du lancement de mon cabinet. J’ai eu la chance d’avoir une super opportunité qui s’est présentée à moi et de pouvoir me lancer plus rapidement et dans de bonnes conditions. C’est beaucoup de travail de se lancer et 2022 va être une année chargée, pleine de défis mais j’ai tellement hâte d’y être !!!
J’ai plein de projets en tête mais surtout accompagner et apporter du bien-être aux gens et leur faire découvrir la naturopathie et tout ce qui l’entoure.
Je suis super positive pour mon avenir. J’ai conscience bien sûr que tout ne va pas être simple mais cela va rendre l‘aventure encore plus belle.