Partenaires

Stress et troubles du sommeil : les oligoéléments, de précieux alliés pour une prise en charge naturelle

Stress et troubles du sommeil : les oligoéléments, de précieux alliés pour une prise en charge naturelle, efficace, sans dépendance ni accoutumance et durable

Des troubles avec un impact majeur sur la qualité de vie et sur la santé
Tout comme le mal de dos, le stress chronique est un véritable fléau pour nos populations occidentales, avec son lot de pathologies associées qui altèrent souvent la qualité de vie. Nos modes de vie actuels, dans un environnement plus anxiogène qu’auparavant, vont aussi contribuer à altérer l’équilibre physiologique de chacun avec le plus souvent des troubles du sommeil plus ou moins importants à la clé. C’est un constat que l’OMS réalisait déjà en 2001 : « l’anxiété et la dépression déclenchent une cascade d’altérations des fonctions neuro-endocriniennes et immunitaires, et prédisposent à toute une série de maladies physiques.»(1)

Le stress

S’invitant au travail et dans les foyers, le stress est devenu l’un des principaux perturbateurs de notre sommeil, il affecte une proportion élevée et croissante de la population. Le mot Stress est un nom anglais, choisi comme titre de son ouvrage « Stress », par l’endocrinologue Hans Seyle en 1940. Ce mot évoque une notion de pression, qu’il décrit comme un syndrome général d’adaptation. Bien qu’à l’époque les travaux de Seyle avaient fait débat, on peut s’accorder maintenant pour définir le stress comme une réponse non spécifique de l’organisme à des facteurs de perturbation.

On distingue trois phases dans la réaction aux facteurs de stress :
• 1re phase : réaction d’alarme par une réponse rapide neuroendocrinienne (système neurovégétatif et glandes surrénales) avec une libération importante de cortisol et d’adrénaline
• 2e phase : phase de résistance quand l’action de l’agent stressant se prolonge et que le corps s’adapte
• 3e phase : phase d’épuisement, les mécanismes d’adaptation sont dépassés et ceux-ci ne peuvent se maintenir
plus longtemps
La première réponse à la stimulation de l’agent stressant est donc physiologique et bénéfique pour l’organisme en pré- parant celui-ci à affronter de nouvelles situations. Ensuite, si l’action de l’agent stressant se prolonge, on parlera de stress chronique, celui-ci entrainera un état pathologique se manifestant par des troubles organiques et/ou psychiques : eczéma, anxiété, troubles du sommeil, digestifs, hormonaux et cognitifs, hypertension, infections.

Les troubles du sommeil

Le sommeil occupe le tiers de notre vie, les troubles du sommeil constituent un motif de consultation important.
Bien dormir est un besoin vital pour l’organisme : tout déséquilibre qualitatif et/ou quantitatif va entrainer de nombreux désordres au niveau de la santé. Permettant à l’organisme de récupérer sur tous les plans (mémoire, apprentissage, métabolisme, hormones, immunité…), le sommeil exerce un rôle fondamental sur la santé, le bien-être, l’équilibre physique et psychologique. à défaut, les troubles du sommeil comme l’insomnie, les apnées du sommeil et les jambes sans repos ont un impact considérable pouvant entrainer : maladies cardiovasculaires, obésité, diabète, troubles du comportement, de l’humeur, accidents de la route et du travail, risques d’infections…
Les troubles du sommeil sont de nature très diverse selon le stade de la maladie, mais l’impression d’un sommeil «non réparateur» est partagée par l’ensemble des malades. Selon la dernière étude IFOP(2), la prévalence des troubles du sommeil a atteint un niveau record et inégalé au cours des vingt-cinq dernières années. En avril 2021, deux Français sur trois déclarent avoir eu des problèmes de sommeil durant les huit derniers jours, soit une proportion très largement supérieure à la dernière enquête réalisée par Santé Publique France avant l’apparition du Covid-19 (environ 1 Français sur 2 en 2017(3)).

Etant donné que la prise en charge est souvent complexe et face à la plainte récurrente des patients, les médecins ont tendance à, parfois, céder à une certaine facilité en prescrivant des somnifères ou des hypnotiques appartenant souvent à la famille des benzodiazépines, avec les risques associés comme la dépendance et des effets indésirables parfois graves (accidents de la route, chutes).

Deux oligoéléments d’intérêt sans dépendance ni accoutumance : le magnésium et le lithium
Il n’est pas besoin de faire la preuve aujourd’hui de la place des oligoéléments en médecine ; la recherche fondamentale, les avancées en biochimie, génétique, nutrition ainsi que l’expérience clinique montrent que certains oligoéléments comme le magnésium et le lithium ont une place de choix dans la prise en charge du stress chronique, des états de spasmophilie et des troubles du sommeil.
De plus en plus de patients qui sont gênés dans leur vie quotidienne par les symptômes liés au stress, à l’anxiété et aux troubles du sommeil sont demandeurs de traitements plus « naturels » : l’oligothérapie est une médecine de choix pour répondre à leur attente sans risque iatrogène.
En oligothérapie, le magnésium est utilisé chez l’adulte comme modificateur du terrain en particulier au cours des
états de dystonie neurovégétative (stress, anxiété légère, fatigue) et de spasmophilie. Le lithium, quant à lui, moins bien connu en oligothérapie, est utilisé pour les troubles légers du sommeil et l’irritabilité chez l’adulte et l’enfant de plus de six ans.

Le magnésium, un sédatif physiologique

Le magnésium, oligoélément essentiel, est le deuxième cation intracellulaire de l’organisme (derrière le potassium). Le corps humain en contient environ 30 grammes, stocké principalement au niveau des os et des muscles mais aussi dans le foie, le cœur et les reins. C’est un élément plastique qui contribue à l’élaboration des tissus de l’organisme.
Pour un adulte, l’Apport Nutritionnel Conseillé (ANC) en magnésium est fixé à 6 mg/kg/jour. Ainsi, pour une femme de 60kg, l’ANC sera de 360 mg/jour et pour un homme de 70 kg, l’ANC sera de 420 mg/jour. Les principales sources de magnésium sont les légumes verts, les légumineuses, les céréales, la viande et les produits marins.
Elément minéral ubiquitaire, il est impliqué en tant que cofacteur dans plus de 300 réactions enzymatiques, qui vont de la prévention des crampes musculaires à son implication sur certains facteurs de risque cardiovasculaires, en passant par la neuroprotection lors d’AVC, et surtout dans les états spasmophiliques.
Il a une rôle métabolique essentiel en favorisant la fixation du calcium, du phosphore et du potassium.
Les relations entre magnésium et système nerveux dépendent des propriétés biochimiques du magnésium :
• Le magnésium extracellulaire, par son action anticalcique, inhibe le système excitation/contraction et stabilise la
membrane de la fibre nerveuse, la rendant moins excitable.
• Le magnésium augmente aussi l’affinité des agonistes dopaminergiques pour les récepteurs D2, des agonistes á et des agonistes pour les récepteurs á et A l’inverse, il inhibe la sensibilité des récepteurs à l’acétylcholine et bloque les récepteurs centraux au N-méthyl-D-Aspartate (NMDA).
Ces récepteurs sont des canaux transmembranaires perméables aux cations monovalents (potassium, sodium) et au calcium. Ils sont bloqués par l’ion magnésium qui occupe l’entrée du pore membranaire : il en résulte un effet sédatif sur l’hyperstimulation du neurone et l’hyperexcitabilité musculaire (crampes, spasmes digestifs, palpitations cardiaques, spasmophilie).
Ainsi, une hypomagnésémie entraine une hyperexcitabilité neuronale et à l’inverse une hypermagnésémie provoque une hypoexcitabilité.
Le magnésium est considéré comme un sédatif naturel particulièrement intéressant en cas d’insomnies, d’anxiété, de stress et de dépression.

En plus de ses rôles biologiques bien connus, des études récentes dont une méta-analyse(4), a mis en évidence les effets favorables d’une supplémentation en magnésium sur la glycémie, chez des individus présentant une dysrégulation. Les résultats ont montré que moins la consommation de Magnésium est importante, plus le risque d’intolérance au glucose est grand. Cela vient renforcer l’importance du magnésium dans la prise en charge du diabète. Le magnésium est important car les diabétiques ont des pertes souvent considérables de cet
oligoélément par les urines, liée à une plus forte acidité de l’organisme.
Dans le cas d’un régime varié, l’apport en magnésium varie, parfois de façon non négligeable ; le déficit en magnésium est donc fréquent dans nos populations. D’ailleurs, l’étude française SU.VI.MAX a montré que 75% des hommes et 77% des femmes sont en-dessous de l’Apport Nutritionnel Conseillé(5).
Ces carences n’ont pas pour seule cause des défauts d’apport mais peuvent être la conséquence de situations physiologiques (croissance, grossesse, allaitement, sport intense), pathologiques (diarrhées, néphropathies, pathologie parathyroïdienne, stress) ou des causes iatrogènes (traitements diurétiques, antibiotiques, glucocorticoïdes, anticancéreux). Par ailleurs, il a été démontré que la quantité de magnésium absorbée dépend de la quantité de magnésium qui arrive dans l’intestin, elle est donc indépendante du taux de magnésémie.
Le stress met en jeu divers mécanismes endocriniens, nerveux et métaboliques intriqués, provoquant un déficit magnésique.
Généralement, toute condition stressante va accroitre les pertes en magnésium, comme par exemple : les troubles psychiques, les chocs émotionnels, le surmenage nerveux, les affections neuromusculaires… De manière réciproque, les déficits magnésiques augmentent la sensibilité des patients au stress. De même qu’un apport en magnésium peut freiner la sécrétion des hormones intervenant au cours du stress.
Il est donc important de veiller au maintien d’un statut magnésique convenable pour mieux lutter contre le stress. Ainsi, il est recommandé de proposer une supplémentation en Magnésium en prenant des ampoules à diluer dans l’eau (2 à 3 ampoules par jour chez l’adulte) ou des ampoules par voie sublinguale (1 à 3 ampoules par jour).

 

Mécanisme d’action du magnésium

Le lithium, un « amortisseur d’humeur »

L’autre oligoélément incontournable pour lutter efficacement contre le stress et les troubles du sommeil est le lithium. Très connu et largement utilisé en médecine allopathique dans les troubles psychotiques sévères (maladie maniaco-dépressive, dépression sévère, anxiété, troubles de l’humeur), le lithium en oligothérapie, à des dosages 10 à 20 fois inférieurs à la médecine allopathique, présente de nombreux avantages et une efficacité clinique parfaitement démontrée. Le lithium est naturellement présent dans de nombreux aliments d’origine végétale (céréales, graines) et animale (produits laitiers, viandes et poissons) et dans certaines eaux
minérales mais en très faible quantité. C’est un oligoélément non essentiel, qui a une action pharmacologique bien établie, et dont le risque de carence est faible. En oligothérapie ; le lithium à faible dose est surtout utilisé
pour les troubles légers du sommeil, sans les effets secondaires associés du lithium à dose pharmacologique.
Chez l’homme, le lithium améliore significativement l’humeur et diminue l’anxiété.
Ainsi, un sevrage de benzodiazépine s’est montré significativement meilleur sous gluconate de lithium avec moins d’anxiété, d’insomnie, d’hyperémotivité et d’asthénie(6). Dans les cas d’anxiété légère ou modérée, le lithium peut aussi être prescrit en association avec le manganèse/cobalt en une seule prise le soir.
Les mécanismes d’action cellulaires du lithium sont complexes et pas parfaitement élucidés, cependant son action sur l’activité cérébrale est parfaitement connue.
Le lithium va augmenter l’activité cérébrale de la noradrénaline et de la sérotonine, en mimant les effets du sodium sur les neurones et les cellules musculaires. Il va ainsi s’accumuler dans la cellule et la dépolariser en modifiant son seuil d’excitabilité (niveau à partir duquel la cellule va transmettre un signal électrique ; cette inhibition synaptique réduit donc l’impulsion nerveuse = effet tranquillisant et antiépileptique).

Mécanisme action lithium

Il va aussi inhiber la conversion membranaire de l’ATP (Adénosine TriphosPhate) en AMP (Adénosine MonoPhosphate) cyclique en se substituant en partie aux ions magnésium qui activent la réaction.

Les troubles du sommeil sont souvent liés à des problèmes au niveau de l’horloge biologique avec une désorganisation du rythme circadien ; le lithium modifie les périodes de latences et influence les phases de nombreux rythmes synchronisés comportementaux, physiologiques et biochimiques chez les humains(7).
La synchronisation de l’horloge biologique interne est réalisée par la lumière, grâce à la mélatonine, le lever du jour va stopper la sécrétion de mélatonine et la tombée de la nuit va
la stimuler. La mélatonine favorise l’endormissement en contribuant à la sensation de fatigue et à la baisse de la vigilance. Une étude a montré que le lithium à dose modérée réduisait la sensibilité à la lumière de la mélatonine en allongeant le rythme circadien(8). L’insomnie est le trouble le plus fréquent, souvent liée à des perturbations de l’environnement (bruit, lumière, tempé- rature), à la survenue d’un évènement stressant ou à une pathologie (hyperthyroïdie, reflux-oesophagien, l’asthme, rhumatismes ou le cancer).
Quand l’insomnie devient chronique, elle est souvent associée à un trouble psychologique ou une maladie chronique ; l’utilisation du lithium peut s’avérer être une alternative de choix quand les troubles du sommeil sont associés à une altération de l’humeur.
En France, les apports alimentaires en lithium sont trop faibles par rapport à d’autres pays, bien que le lithium soit
un oligoélément non essentiel dont le faible apport n’entraine pas de désordre physiologique ; sa carence provoque des troubles de l’humeur et du comportement, souvent associés à des troubles du sommeil.
Dans le cadre d’une prise en charge médicale globale, le lithium à faible dose revêt un intérêt de choix, à un stade précoce, pour des patients (adultes et enfants de plus de six ans) souhaitant un traitement alternatif ou complémentaire (anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs), sans risque iatrogène.

En forme sublinguale, chez l’adulte on prend 2 à 4 ampoules par jour et chez l’Enfant à partir de 6 ans, 1 ou 2 ampoules par jour. Par voie orale (ampoule à diluer dans de l’eau) on prend 1 à 2 ampoules par jour chez l’adulte et chez l’enfant. Associé au magnésium, il va renforcer ses effets en cas de stress associé à l’anxiété.

Stress et insomnie
Isabelle H. 40 ans, est professeur de Français dans un collège sensible. Elle doit gérer en classe des adolescents
irrespectueux, ce qui lui procure un stress très important, des problèmes de sommeil avec difficultés d’endormissement, et pensées obsessionnelles.
Quelles solutions ?
Une cure de Magnésium est préconisée contre le stress et la fatigue, associé à du Lithium pour l’aider à affronter
l’anxiété et les difficultés quotidiennes.
Péri-ménopause et troubles de l’humeur
Mylène T. 49 ans, est en péri-ménopause et se plaint d’une humeur changeante, qui la contrarie et agace son entourage.
Quelles solutions ?
Les troubles de l’humeur sont l’une des manifestations traditionnelles de l’installation d’une ménopause. Des prises de Lithium en oligothérapie lui seraient utiles pour l’aider à réguler son humeur, améliorer son sommeil et réduire son irritabilité.

Site Internet EA Pharma