Cadre juridique et réglementaire

Comment choisir son école ?

1. Se poser les bonnes questions

 

D’abord, avant de se lancer dans une formation, l’important est de se poser les bonnes questions :

  • Qu’est-ce que j’attends de mon école ?
  • Qu’est-ce que je souhaite faire après la formation ?

En effet, une bonne école pour Pierre ne sera pas forcément une bonne école pour Paul. L’école de votre choix doit avant tout être en adéquation avec votre projet professionnel et vos obligations personnelles.
Par exemple, certains ont besoin d’avoir des cours en présentiel tandis que d’autres privilégieront une certaine indépendance en optant pour un enseignement plus flexible.

Certains souhaitent acquérir des techniques manuelles tandis que d’autres souhaitent se concentrer et se spécialiser en tant que conseiller.

En bref, à chaque projet son école.

 

2. Les moyens matériels et humains et le « Datadock »

 

Il s’agit ici de vérifier que l’école soit en mesure de fournir le service pédagogique attendu en fonction de l’offre de formation proposée.

 

C’est un élément qui peut faire « pencher la balance ».

 

D’abord bien vérifier que l’école soit enregistrée en tant qu’organisme de formation professionnelle à la DRIEETS, ceci est obligatoire pour exercer.

L’un des gages de qualité est de vérifier que l’école réponde aux exigences qualités dictées par l’état (RNCQ Décret n° 2019-565 du 6 juin 2019) c’est-à-dire conformes à 7 critères qualité et sanctionnées par un label national « QUALIOPI ».

  • Communiquer sur son offre
  • Proposer des formations adaptées aux besoins des apprenants
  • Accompagner et suivre les apprenants à chaque étape de l’action de formation
  • Offrir un éco-système favorable aux apprentissages
  • Former toute l’équipe de l’organisme de formation
  • S’investir dans son environnement professionnel
  • Écouter et prendre en compte les retours, bons ou mauvais des apprenants et des professionnels des métiers ou compétences proposés

32 indicateurs sont évalués pour chaque organisme de formation afin d’évaluer la satisfaction des critères qualité.

QUALIOPI est un gage de crédibilité pour les bénéficiaires de la formation.

La certification QUALIOPI est indispensable pour bénéficier des financements publics et paritaires depuis le 1er janvier 2022 par l’Ordonnance n° 2020-387 du 1er avril 2020.

A vous également de rechercher si les locaux affectés à la formation, le nombre de stagiaires par formation, le nombre de formateurs et leur qualification sont satisfaisants pour vous assurer d’une bonne disponibilité et d’une écoute suffisante.

 

3. L’objectif et le programme de formation

 

Si la plupart des écoles mettent en avant l‘objectif de pouvoir exercer la naturopathie, il existe pour autant une multitude de manière de l’enseigner et de la pratiquer. Prendre connaissance de la « définition » (fonction, champ d’action, éthique, limites, etc.) que donne l’école au titre souhaité est important. Cela permet de vérifier si vous êtes en adéquation avec votre projet.

Ensuite le programme de formation en lui-même, son contenu et sa forme, doivent également être adaptés à vos attentes. Il s’agit des matières étudiées au cours de la formation et de l’organisation de celle-ci mais aussi des méthodes pédagogiques.

Vous devez pouvoir avoir accès au programme détaillé vous indiquant comment les temps de formation sont dispatchés.

A noter que pour exercer, vous devez être en mesure de présenter votre attestation de réussite ou votre certificat émanant d’un organisme de formation enregistré auprès de la DRIEETS et vous devez vous en tenir à l’intitulé du titre inscrit sur l’attestation de fin de formation ou sur la certification (Conseiller en naturopathie, Praticien en naturopathie, Conseiller en aromathérapie, Conseiller en élixirs de cristaux, etc.) pour la publicité, les affichages ou même verbalement.

Ainsi le titre sanctionné par la formation à toute son importance.