Recherches et connaissances

Sentir : Le cadeau de la Nature

Merveilleux sens de l’odorat

L’olfaction, l’odeur, le parfum ont toujours été une sorte d’énigme dans notre compréhension de nos cinq sens. L’odorat est le seul sens qui, selon la physiologie, a un lien direct avec le cerveau. Et l’Ayurveda, l’ancienne science indienne de la guérison, décrit l’odorat comme étant lié à l’élément terre, l’élément le plus « lourd », tout comme l’eau est liée au goût, le feu à la vue, l’air au toucher et l’espace à l’ouïe.

Il est donc tout à fait logique de relier notre odorat à notre mère la Terre. Et la déclaration suivante de René Maurice Gattefossé, considéré comme le fondateur de l’aromathérapie moderne, apporte un éclairage intéressant à ce sujet :

« La volatilité et le parfum sont les signaux d’une activité physiologique et d’une énergie considérables ».
– René Gattefossé

Ainsi, dans l’acte de sentir, nous nous connectons à l’élément terre (lourd) et à l’élément air/espace (léger) en même temps. Pour moi, cette connexion des opposés devient un marqueur du principe de guérison. Cela signifie que nous devons relier les opposés, faire entrer le Yin et le Yang dans le jeu, le « dessus et le dessous » comme dans l’alchimie et toutes les anciennes sciences spirituelles.

Oui, c’est vrai : lorsque nous sentons une huile essentielle, nous sentons le parfum des montagnes et des prairies, des rochers et des sols calcaires, des jungles et des rivages de l’océan, des rivières chuchotantes et des prairies riantes. Mais en même temps, ces composés volatils des huiles essentielles et même la magie qui existe au-delà de leur biochimie qui est leur subtile énergie lumineuse cosmique, pénètrent notre physiologie, reçus par le cerveau, reçus par les poumons et reçus par le cœur. Ainsi, ils nous soulèvent du sol gelé de nos « champs d’emprisonnement gravitationnel » sociaux, mentaux et émotionnels.

Imaginez que vous inhalez profondément de l’huile essentielle de Menthe poivrée : que se passe-t-il ? Nous savons aujourd’hui que les molécules aromatiques contenues dans l’huile essentielle entrent en contact avec les muqueuses du nez, puis avec les récepteurs du bulbe olfactif, ce qui stimule une impulsion électrique envoyée au cerveau.

Le Dr Reijo Makela a effectué un nombre considérable de recherches sur les odeurs et l’électromagnétisme dans le corps humain. Il a découvert qu’une odeur est tout d’abord le rayonnement électromagnétique de molécules et d’atomes qui est ensuite transmis au centre correspondant du cerveau (Reijo Makela, Living Cells are Electromagnetic Units). Cette impulsion électrique est immédiatement reliée au système limbique, la partie du cerveau la plus associée aux émotions, aux souvenirs, aux humeurs, à la sexualité, etc. En d’autres termes, elle se connecte immédiatement à la partie du cerveau qui était là bien avant que le cortex et le néocortex ne se développent au cours de plusieurs étapes de l’évolution du corps humain. Seules de petites parties des informations olfactives parviennent au niveau du néocortex de notre cerveau, à notre conscience, ce qui est certainement l’une des raisons pour lesquelles les informations olfactives ne jouent pas un rôle majeur dans notre société. Le fait que la majeure partie des impulsions restent « cachées » rend l’olfaction un peu suspecte, une sorte de territoire subconscient inconnu où des éléments étranges et imprévisibles ont leur terrain de jeu.

Malgré cela, la parfumerie et les arômes accompagnent l’être humain depuis un certain temps. L’impact subconscient caché des parfums joue un rôle majeur dans les relations et le comportement social. Il déclenche des réactions psychologiques largement « invisibles » de sympathie et d’antipathie, de goûts et de dégoûts, d’attraction et d’aversion… En effet, nombre de nos perceptions subconscientes sont d’abord basées sur l’odorat. En français, on dit : « Je ne peux pas le sentir », ce qui signifie : « Il me déplaît totalement ».

L’« électricité » de l’arôme explique également la grande sensibilité des animaux aux odeurs. Le rayonnement électromagnétique crée automatiquement un champ de résonnance, même à grande distance. Un requin peut sentir de loin, par voie électromagnétique, le sang ou la panique d’une nuée de poissons qui se déplacent dans l’eau, et un chien peut « sentir » la tempête bien avant qu’elle ne frappe. L’olfaction, selon Valerie Ann Worwood, est :

« L’interface la plus directe entre le cerveau et le monde extérieur ».
– Valerie Ann Worwood

Mais en dehors de cela, l’olfaction est aussi, bien sûr, l’interface la plus directe entre notre esprit conscient et subconscient. L’odeur peut réveiller les souvenirs les plus profonds cachés sous la surface de notre esprit cognitif, principalement par l’intermédiaire de l’amygdale, le « commutateur de stress et d’anxiété » du corps. L’odeur peut également évoquer des traumatismes, des expériences oubliées, des émotions refoulées, et libérer, parfois en un instant, notre conscience des blocages qui ont entravé notre état originel d’absence de peur, de bonheur et de contentement de soi. Il est possible qu’une seule expérience aromatique nous permette d’entrer soudainement en contact avec notre « corps de félicité », le « ananda-maya kosha », tel que défini par les anciens voyants védiques en Inde.

 

Une vieille histoire…

De nombreuses plantes, et il y en a des milliers, se sont spécialisées au fil du temps dans l’aspect olfactif ou aromatique de l’évolution, en utilisant l’odorat très répandu dans la nature pour leurs stratégies de défense et/ou d’attraction. C’est ainsi que sont apparues les premières huiles essentielles. Selon les biologistes, cela s’est produit pour la première fois dans la famille des conifères, il y a environ 200 millions d’années. Et depuis lors, la multiplication des molécules aromatiques biochimiques a fait une incroyable « course à travers le temps » pour arriver aujourd’hui dans le monde des parfums aromatiques et de l’aromathérapie. Mère Nature est vraiment sérieuse cette fois-ci. Je pense qu’elle veut que nous participions aux secrets de la Terre et que nous, les orphelins de l’au-delà, nous reconnections avec le potentiel astral caché des plantes, les « êtres du sol et du soleil » qui ont maîtrisé, bien avant nous, l’énigme de la transformation alchimique, le « comme en haut, comme en bas ».

Les arômes et les belles fragrances sont donc les séducteurs de la Nature, on ne peut résister à leur magnétisme, à leur puissance, à leurs « pouvoirs » subconscients. Et c’est ainsi que le message de guérison de la nature se faufile. Vous voulez simplement sentir quelque chose, peut-être agréable, peut-être intéressant, et voilà qu’une bouffée de quelque chose d’autre apparaît. Lors d’une de nos présentations dans le sud de l’Inde pendant une retraite ayurvédique il n’y a pas si longtemps, j’ai fait circuler une bouteille de bois d’agar (Oud). Et que s’est-il passé ? En quelques secondes, avec la petite bouteille sous son nez, un des hommes a éclaté en sanglots et n’a pas pu s’arrêter.

 

A propos du Dr Malte HOZZEL :

Depuis près de 30 ans, le Dr Malte Hozzel, créateur de la gamme Oshadhi, parcourt le monde à la recherche des essences les plus rares et précieuses. Expert en Ayurvéda, d’origine allemande et francophile, il partage aujourd’hui sa vie entre méditation dans son mas Provençal dans le Vaucluse et voyages partout dans le monde.
Sa philosophie de vie atypique fait qu’il pose sur chaque événement, chaque personne, un regard empreint de sagesse et de bonté. Cet homme curieux de tout et croqueur de vie est un puits de science et il sait, avec une approche sans pareille, transmettre son savoir avec pédagogie, patience et humour notamment dans le cadre des formations Myrtéa.

La rencontre d’une telle personnalité est de celles que l’on n’oublie pas.
Le mot « Oshadhi » signifiait « plantes médicinales » dans l’ancienne civilisation védique de l’Inde. Les sages de cette époque, pour qui les huiles essentielles n’étaient pas inconnues, avaient développé une approche holistique de la santé.

Selon eux, le monde des plantes médicinales était synonyme de « source de lumière » et de « dispensateur de vie ».
Malte Hozzel sélectionne lui-même les produits de la gamme en se rendant sur les lieux de production. Cette rigueur de qualité ainsi qu’une sélection très large de produits a permis que cette gamme soit aujourd’hui présente dans plus de 20 pays.

 

Oshadhi – Les Porteuses de Lumière

Le nom Oshadhi trouve son origine dans le sanskrit, l’ancienne langue indienne, et signifie « porteur de lumière ». Grâce à leur capacité de photosynthèse, les plantes transforment la lumière du soleil en énergie et en précieuses essences aromatiques, constituant ainsi la base de toute vie sur notre planète. Chez Oshadhi, nous éprouvons une profonde gratitude envers la nature et ses précieux dons, et il nous tient à cœur de rendre ces présents de la création disponibles pour le bien-être e tous.

Oshadhi France est la signature d’une pureté sans compromis, d’une qualité olfactive indiscutable.

Le concept primordial pour notre gamme est de choisir les producteurs, non pour le rendement de leur production, mais pour la pureté, la vitalité et l’énergie des plantes qu’ils cultivent.

La démarche d’Oshadhi va encore plus loin, le siège de la gamme est certifié ISO 22716 pour ses bonnes pratiques de fabrication.

 

Pour les adhérents du SPN :

Les adhérents du SPN bénéficient de 15% de réduction sur www.myrtea-oshadhi.com avec le code OFSPN23 sur une commande (hors livres et promotions).

Cette remise peut se cumuler avec les avantages exclusifs réservés au professionnels de santé et du bien-être (il vous suffit de créer un compte pro lors de votre inscription).

Vous souhaitez mieux nous connaître ? En savoir plus ? Ou simplement discuter ? Ecrivez à votre contact privilège Caroline DIAS : caroline.dias@myrtea.com